Hélène avance à son rythme avec le défi Mets ta poubelle au régime !

Sensible aux questions écologiques, Hélène est une fidèle lectrice du mensuel Agir à Lyon & ses alentours d’Anciela.

En octobre 2018, lors du lancement des nouvelles form’actions Faites bouger vos bureaux !, elle découvre l’article qui présente cette nouveauté de l’association et s’inscrit immédiatement pour agir dans son lieu de travail ! Hélène assiste alors à sa première form’action en novembre et se lance immédiatement comme ambassadrice : « J’avais déjà dans l’idée d’agir dans mon entreprise, la form’action m’a bien aidée à passer à l’action ! » 

Emballée par cette première expérience, lorsque notre ambassadrice reçoit l’invitation à s’inscrire au nouveau défi Mets ta poubelle au régime ! avec les voisins de son immeuble, elle est tentée… « Quand j’ai reçu le mail d’invitation, je ne me sentais pas capable de démarcher mes voisins comme animatrice du défi, mais je me suis tout de même inscrite pour y participer », se souvient Hélène. Avec elle, ils sont 7 à ne pas souhaiter se lancer comme animateur du défi dans leurs immeubles. On leur propose alors de créer un groupe de quartier : « Basile, le coordinateur du défi, a donc sondé le groupe pour savoir qui souhaitait en être le référent, c’est Victor qui a accepté ce rôle ! »

Le défi débute alors le 1er février 2019 par la distribution de pesons afin que chaque participant de son groupe puisse établir un suivi de pesées de ses poubelles pendant 1 mois. Mais Hélène ne s’en contente pas ! « Lors de la première réunion, Victor nous a donné les explications avec les tableaux de suivi à remplir. Au bout de quelques jours, j’avais l’impression de ne pas jeter grand chose, mais d’avoir toujours mes poubelles pleines… J’ai décidé de noter systématiquement ce que je jetais pour mieux comprendre ce qui pesait dans mes poubelles ! », nous explique Hélène. 

Début mars, notre petit groupe se retrouve cette fois-ci pour discuter de leurs différentes pesées et tenter de les analyser ! Hélène nous raconte : « On était un groupe assez avancé mais pas du tout avec les mêmes constats ni les mêmes réflexions. Une personne avait un problème de quantité de verre, une autre venait d’arriver sur Lyon et n’avait pas l’habitude d’avoir seulement deux poubelles… Quant à moi, je me suis rendu compte que j’avais énormément d’emballages de produits frais de type charcuterie ou fromage, et aussi un problème de litière pour chats… » C’est à ce moment-là que l’émulation du groupe joue un rôle important : « On a pu échanger pleins d’astuces, des bonnes adresses ou tout simplement nos points de vue ! » Lorsqu’un des participants annonce avoir fabriqué ses produits d’entretien à partir d’ingrédients achetés dans des contenants en plastiques, un autre l’interpelle : « Tu sais que tu peux aussi les trouver en vrac ? », nous rapporte Hélène, « Il n’y avait simplement pas pensé ! Le collectif est vraiment important dans ce moments-là pour trouver des solutions pour tout le monde ! » 

Les changements prennent du temps, c’est le maître-mot de chacune de nos form’actions Mouvement de palier…

Et pour Hélène comme pour les autres participants du défi, les cinq mois de défis ont été nécessaires pour ancrer leurs nouvelles habitudes. : « J’ai changé ma litière minérale par une litière végétale, moins lourde et surtout moins nocive pour l’environnement. J’ai aussi acheté plus de frais produit à la coupe pour réduire les emballages », nous raconte-t-elle. Aujourd’hui, chaque achat est questionné : « Est ce vraiment nécessaire ? Quelle solution je peux trouver ? » Et son constat est clair : « Finalement, ça demande surtout un peu plus d’anticipation, une organisation différente, mais pas plus de temps ni d’énergie ! »

Alors que le défi vient tout juste de terminer, Hélène en ressort plus que satisfaite : « Le défi est assez ludique, on fait beaucoup de brainstorming, on obtient beaucoup d’information, ça donne vraiment envie d’aller plus loin ! » Hésitante au début, Hélène affiche à présent ses certitudes : « Je ne pensais pas avoir le temps ni l’énergie et les connaissances pour être une référente du défi, et maintenant j’ai plus d’arguments, de chiffres et d’explications à donner. J’ai aussi davantage confiance pour en parler autour de moi et auprès de mes voisins dans mon immeuble ! » 

Grâce à cette première expérience, Hélène est définitivement prête à agir avec ses voisins : « Au final, j’aurais très bien pu accepter d’être animatrice du défi, ce n’est pas si difficile ! Et pourquoi pas l’année prochaine avec mes voisins, ce sera un très bon moyen de mieux les connaître ! »